Typographie, Police de caractère et Fontes, c’est quoi la différence ?

La typographie, c’est un style de caractère, il en existe 10 grandes familles.

La Police de caractère c’est une famille qui regroupe tous les caractères, styles et graisses confondus.

La Fonte, c’est un membre de la famille, avec une taille, un style et une graisse précis.

LES FAMILLES DE POLICES

Les humanes, la plus vieille famille des typographies

Les humanes est la première famille de typographie classique, apparue au 15e siècle à Venise.
Elle est caractérisée par : 
•    Un axe incliné, 
•    Des empattements triangulaires
•    Une faible différence entre les pleins et les déliés des lettres.
Elle apporte un aspect ancien avec une connotation de sagesse et de connaissance.

Les garaldes, une nouvelle caractéristique

Les garaldes sont apparues au 16e siècle ce nom est inspiré de deux graveurs de l’époque : Claude GARAMOND et Alde MANUCE.
Elles ont amené, une nouvelle caractéristique : une traverse droite à la lettre e. En plus de cet aspect, d’autres spécificités construisent ces typographies. 
•    Des proportions plus fines
•    Des empattements triangulaires
Garamond est la police emblématique de cette famille. Elle donne un côté chic au texte rédigé.

Les réales, entre classicisme et modernisme

Au 18e siècle, la famille des réales fait la transition entre les typographies classique et les modernes. Elles mélange des caractéristiques des garaldes et des didones. Ces polices de caractères se distinguent par :
•    un fort contraste entre les pleins et les déliés 
•    des empattements plus affinés
La typographie Times News Roman fait partie de cette catégorie. 
Les réales, comme les autres familles de typographie avec des empattements, facilitent la lecture des textes longs.

Les didones, spécialistes de l’écriture de luxe

Les didones sont apparues fin du 18e siècle grâce à l’ imprimeurs français Didot et à l’imprimeur italien Gianbattista BODONI.
La Georgia et la Bodoni marquent le début des polices d’écritures modernes avec des caractéristiques spécifiques : 
•    un fort contraste entre les pleins et les déliés 
•    des empattements horizontaux. 
encore pas mal utilisées dans le milieu du luxe pour prouver la grande qualité d’un produit, d’une marque.

Les mécanes ou égyptiennes, les typographies de la révolution industrielle

La famille des mécanes, aussi appelées Égyptiennes, tire leur nom de l’ère de la révolution industrielle et du grand intérêt pour l’Égypte à l’époque). Elles ont souvent inspirées de l’univers industriel avec des empattements épais et un petit contraste entre les pleins et les déliés. Elles ont un côté populaire et ouvrier, comme la Police Courrier qui simule l’écriture des premières machines à écrire.

Les linéales, une famille sans empattement

La famille des linéales, aussi appelée Bâton, est la plus grande. Elle réunit toutes les polices de caractères sans empattement (sans Serif). En principe, leur graisse est uniforme avec des déliés et des pleins qui sont égaux. Ces typographies sont souvent employées pour la publicité, les sites web, les blogs et même des documents commerciaux. La plus connue : Helvetica, sobre et élégante.

Les incises, un effet de gravure

La famille des incises est souvent reliée à de la gravure dans la pierre ou le métal. Elle dispose essentiellement de majuscules. Ces typographies sont caractérisées par des empattements petits et triangulaires.
Cette famille est souvent utilisée dans le domaine du sport de combat, des jeux vidéo… Pas très lisibles sur de longs textes.
Une des principales polices de caractères de cette famille est la Trajan.  

Les scriptes, des écritures à la plume

La famille des scriptes ressemble à l’écriture manuscrite faite à la plume. Un lien entre les lettres se crée comme les écritures manuscrites. Elles sont toujours plus ou moins inclinés, ce qui donne l’aspect écrit à la main. Brush script par exemple. On les réservesouvent pour des voeux, des remerciements, des signatures… Peu lisibles sur des textes longs, elles peuvent constituer un titre court, ou donner un côté intime au graphisme.

Les manuaires, l’aspect vintage

La famille des manuaires, dans la catégorie des écritures manuscrites mais comme écrites au pinceau. Ces typographies Balde donnent un effet vintage au texte. Peu lisibles sur des textes longs, elles peuvent constituer un titre court.

Les fractures, le mouvement gothique

La famille des fractures est d’inspiration gothique. Ces typographies ressemblent à des polices de caractères médiévales, cassées et pointues. Elles sont pas mal utilisées dans la culture hip-hop.


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Impact et mise en page

Les éléments qui vont rentrer dans la composition d’une mise en page vont déterminer son impact, son efficacité.
Texte, couleur, police, taille, image, illustration, espace, ponctuation, icône, puce, filet…

Quelle que soit le document, print ou digital, il est d’abord ressenti visuellement par notre cerveau.
Le visuel provoque une véritable effet psychologique sur le lecteur.

La disposition de divers éléments, la nature et la taille des images, les espaces appelés « Le blanc » structurent la page, de manière à ce que l’on puisse lire le message, et le comprendre.

La force du message passe d’abord par une séduction visuelle, une adhésion à l’esthétisme, à l’organisation.
Lorsqu’un document et confortable à lire, il va nous plaire sans que l’on sache forcement pourquoi. L’impact psychologique sur le lecteur est subtile. Même l’emplacement des mots et leurs formes (le dessin des lettres) vont influencer son ressenti, sans parler de la couleur, styles des graphismes, des images…

Voilà quelques astuces :

Avant d’ajouter un élément, posez-vous la question de son utilité.

Sobriété = clarté.

Laisser l’oeil circuler, ne pas tout remplir.

Visibilité = lisibilité.

Respecter la charte ou l’idée choisie au départ.

Relire sa production plusieurs fois.

Trouvez des documents qui vous plaisent et demandez vous pourquoi ?

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Oh my Tote !

 

 

 

Depuis le mois de mai avec la collaboration de mon ami Khalil Dia,
nous avons lancé une marque.
Nous l’avons appeler Oh my Tote ! car  notre idée et de faire voyager des illustrations.
Le suport en mouvement que nous avons principalement choisi est le Tote bag,
car il est capable de tout trimbaler (to tote), mode et pratique il devient notre toile
à imaginer.
Pour découvrir notre concept, nos illustrations, nos sacs,  je vous invite à visiter notre site : oh-my-tote.com
et vous souhaite un agréable voyage coloré, éthique, et marseillais.
😉

 

 

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Concevoir une Publication efficace en 10 points


10 points pour vous aider à concevoir une Publication efficace :

l) ÉLABORATION D’UN PROJET

Définir l’objectif de votre publication et établir la priorité des messages qu’elle contiendra, pour produire un document agréable à regarder et dont le message sera clair.
Les outils de conception et de réalisations graphiques facilitent l’organisation visuelle du document à produire, mais ne remplace pas un manque de planifica­tion ou d’organisation.
Pour commencer, on se pose les bonnes questions :

  1. à qui s’adresse cette publication ?
  2. quel est le message à transmettre ?
  3. quelle serait la forme idéale pour la transmettre
  4. livre, journal, magazine, brochure, envoi postal individuel ?
  5. quels sont les messages des concurrents pour un produit semblable?
  6. quel est le lien entre cette publication et le reste de mes communications écrites?
Garder une vision d’ensemble du ré­sultat souhaité. Plus la description de ce résultat sera détaillée, plus les objectifs seront clairs et plus le projet a des chances d’être un succès.
 2) PREMIÈRES ÉTAPES DE LA MISE EN PAGE
Il est préférable, même nécessaire d’exécuter le travail de préparation au crayon avant d’intervenir sur écran, afin de préciser la présentation que vous désirez, tant du point de vue esthétique que de la lisibilité et de la mise en valeur du document dans son ensemble.
Ne vous préoccupez pas des détails pour le moment.
Allez-y à grands traits en traçant des lignes fines pour indiquer l’emplacement du texte, des lignes plus épaisses pour indiquer les titres. Faites de même pour indiquer l’emplacement des illustrations et des graphiques en traçant des paysages ou des visages….
3) RECHERCHE D’INSPIRATION
Prenez l’habitude de collectionner les exemples et d’analyser le travail des autres.
Notez les mises en pages que vous aimez et celles que vous n’aimez pas. Garder les publicités qui vous plaisent, faites vous des tableaux sur Pinterest…
4) PERTINENCE :
Chaque élément de la mise en page doit s’harmoniser avec l’ensemble du document.
Dans un document, les divers éléments typographiques et graphiques, choisis en accord avec le message à livrer, doivent concourir à la création d’une mise en page agréable à regarder.
Exemple : Une annonce qui sert de support publicitaire au lancement d’un produit de luxe sera différente de celle d’une annonce dont le seul but est d’annoncer un produit et un prix.
5) ÉQUILIBRE :
La taille des éléments graphiques est liée à l’importance de chaque élément, et aux rapports que chacun d’eux entretient avec ceux qui les entourent.
Il n’y a pas de règles de conception graphique strictes. Une bonne présentation dépend de l’agencement des différents éléments qui la com-posent et de la relation qui doit s’établir entre eux.
Exemple : la grosseur des caractères pour le titre est déterminée par l’importance de celui-ci et également par l’espace blanc qui le sépare du texte et des illustrations.
6) GUIDE DE LECTURE :

Une conception graphique efficace guide le lecteur à travers le document.
Au premier coup d’œil, les lecteurs devraient saisir la suite logique des idées dans votre annonce ou dans votre document. Il faut guider le lecteur avec des repères visuels.

7) UNIFORMITÉ :

L’uniformité de présentation produit un effet harmonieux.
Le défi étant d’équilibrer la variété et l’uniformité.
Le style doit être pensé dès le début du travail, il reflétera votre façon d’agencer les éléments répétitifs de votre présentation.
L’uniformité de présentation repose en grande partie sur les détails :
Une utilisation restreinte des polices de caractères et de leur taille ainsi qu’un espacement uniforme pour les marges et les colonnes du début à la fin du document.

En tant que concepteur, un de vos plus grands défis est de concilier l’uniformité et la variété dans la représentation de votre document.
Votre but est de créer des documents homogènes sans qu’ils soient ennuyeux.
La présentation de vos publications doit être uniforme et il doit exister une ho-mogénéité au sein des communications écrites, qui sont malgré tout distinctes :
En résumé :
  1. l’uniformité des marges supérieure, inférieure et latérales.
  2.  l’uniformité dans les polices de caractères, la taille des caractères, l’espacement du texte, des titres, des sous-titres et des légendes.
  3. l’uniformité des renfoncements des paragraphes, de l’espacement des colonnes et de l’espace au- tour des illustrations.
  4. la répétition d’éléments graphiques comme les filets verticaux, les colonnes et les bordures de chaque pages.
  5. Il est possible de créer une atmosphère particulière en répétant un filet ou un élément graphique sur chaque page de votre document.
8) GARDER UNE VUE D’ENSEMBLE :

Votre travail consiste à assembler harmonieusement tous les éléments du document.
Vous devez tenir compte des lecteurs et du milieu où seront distribués votre annonce ou votre imprimé.
Si vous devez concevoir des publications comportant plusieurs pages, telles que des bulletins, des brochures, des livres, faites votre mise en page sur les pages en regard plutôt que sur les pages individuelles.

9) MODÉRATION :
La simplicité est une grande qualité.
La modération est probablement la règle de conception graphique la plus difficile à respecter mais en même temps, la plus importante.
On peut facilement oublier que la simplicité est une qualité et que le travail de conception graphique doit demeurer imperceptible au lecteur.
10) L’IMPORTANCE DES DÉTAILS :
La conception graphique est une question de détails. Le plus petit manque de ce côté peut saboter un document parfait à tous les égards.
Exemple : Les lézardes dans le texte, qui peuvent distraire le lecteur.
Les titres et les sous-titres placés au bas des colonnes ou des pages qui déçoivent le lecteur lorsque le sujet annoncé n’apparaît pas avant le début de la prochaine page ou de la colonne suivante…
La prochaine fois je vous parlerai de l’Organisation d’une page.
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Illustrator : Une image dans un cercle grâce au masque de transparence

Aujourd’hui pendant une formation Illustrator …
la question est la suivante :

Peut on insérer une image dans un cercle, comme le ferait Indesgin ?

On peut faire apparaître  une image à travers un tracé vectoriel en utilisant
la fenêtre transparence et sa fonction Masque.

1 : Placez l’image importée
2 : Mettez au plan supérieur votre forme vectorielle (cercle, étoile, et tout autre dessin…)
3 : Colorisez en BLANC la forme

4 : Sélectionnez l’image et la forme

5 : Appuyez sur le bouton Créer Masque

Capture d’écran 2017-05-22 à 16.20.51

Capture d’écran 2017-05-22 à 16.21.52

 

 

 

 

 

Votre image apparait uniquement à travers la forme, elle est visible à 100% car la forme est blanche
Rappel : le masque d’opacité utilisent les niveaux de gris (tout ce qui est sous du blanc est visible à 100%,
tout ce qui est sous du Noir est transparent (o% d’opacité)
Les valeurs intermédiaires de gris donne la valeur de transparence.

 

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Comment finir un paragraphe par un petit dessin ? dans Indesign

Comment finir un paragraphe par un petit dessin ?

Et pouvoir automatiser simplement ?

Mon exemple (sans GREP) :

Créez un style de paragraphe que vous appellerez, fin01 comme suit :
Format de caractère de base : choisissez une police symbole
et le corps de texte à 20 pt
Retrait et espacement : alignement à gauche
Espace avant 2mm
Espace après 2mm
Couleurs des caractères ; votre couleur préférée
Continuer la lecture de « Comment finir un paragraphe par un petit dessin ? dans Indesign »

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Calculer l’épaisseur d’un Dos Carré Collé

Voilà une petite formule, bien
pratique pour calculer l’épaisseur d’un dos carrée collé et qui prend en compte la main du papier 😉

La  formule est la suivante : (grammage / 1000) x main) x (nombre de pages /2)

Exemple :

Ouvrage fait sur papier couché mat (type Artik silk) avec une main de 0,85
Intérieur : (115/1000) x 0,85) x (96/2) = 4,69 mm
Couverture (350/1000) x 0,85) x (4/2) = 0,59 mm
Epaisseur totale = 5,28 mm

Ouvrage fait sur papier offset (type Amber) avec une main de 1,22
Intérieur : (115/1000) x 1,22) x (96/2) = 6,73 mm
Couverture (350/1000) x 1,22) x (4/2) = 0,85 mm
Epaisseur totale = 7,58 mm

Merci à Gilles Bourgeois de chez ASAPCOM
pour cette précision 🙂

 

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pathfinder dans indesign
pathfinder dans indesign

 

J’avais déjà parlé de cette astuce sur ma page Facebook
elle  fait toujours son effet…

Ici j’ai exploité  la fonctionnalité Pathfinder
avec Indesign, afin d’afficher une image à travers plusieurs blocs

Créez vos blocs

Additionnez lez Blocs avec l’option Addition du Pathfinder
(Fenêtre/Objet et Mise en Page / Pathfinder ou Objet / Pathfinder/ Addition)

Importez votre image (Fichier/Importer ou ctrl+D ou cmd+D )

Waouh…

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